Strona:Maria Sułkowska - Tristan II.djvu/83

Z Wikiźródeł, wolnej biblioteki
Ta strona została uwierzytelniona.
A PROPOS D'UNE FRESQUE.

Un jour dame Beauté rit et pleine de zèle,
D’une fleur caressa son attelage frêle.
Tandis que l’emportaient en leur gracieux essor,
Ses colombes dans le ciel, tout de roses et d’or,
La reine très-douce, planant sur les cités,
Rêvait et dirigeait le haut vol argenté.

Et comme le matin et la blonde clarté
Exaltaient son âme de grande charité,
Elle dit: »Comme l’air et le soleil et l’onde,
»De ma pure essence je bénirai le monde;
»Loin de mon temple blanc, de l’encens, de mes stéles
»J’irai les mains pleines de mes dons immortels«.