Strona:Wybór poezyj pomniejszych Wiktora Hugo.djvu/161

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Już-to nie ulega sprzéczkom, ile trudności trzeba pokonać, chcąc dobrze tłómaczyć, — jak daleko jest trudniéj, doskonale przełożyć cokolwiek na własną mowę, niż jakkolwiek, niby-to oryginalnie pisać. Wszelkie jednak zawady, ustępują przed talentem. Br. Kiciński, nie tylko pięknym stylem i wiérszem, ale nawet dosłównie, zdołał przełożyć Oryentalki Hug’a. Jeden ustęp dla porównania załączamy tutaj:

le feu du ciel.[1]

L’Egypte! — Elle étalait, toute blonde d’êpis,
Ses champs, bariolés, comme un riche tapis,
Plaines que des plaines prolongent.
L’eau vaste et froide au nord, au sud le sable ardent
Se disputent l’Egypte: elle rit cependant
Entre ces deux mers qui la rongent!

Trois monts, bâtis par l’homme, au loin percaient les cieux
D’un triple angle d’un marbre, et dérobaient aux yeux
Leurs bases de cendre inondées;
Et de leur faite aigu, jusqu’aux sables dorés,
Allaient s’élargissant leurs monstrueux degrés,
Faits pour des pas de six coudées.

Un Sphinx de granit rose, un dieu de marbre vert,
Les gardaient, sans qu’il fut vent de flamme au désert
Qui leur fit baisser la paupiére.
Des vaisseaux au flanc large entraient dan un grand port.
Une ville géante, assise sur le bord,
Baignait dans l’eau ses pieds de pierre.


  1. Patrz stronicę 14.