Strona:Maurycy Karasowski - Fryderyk Chopin t.II.djvu/162

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l'affliction l’inquiéte et le préoccupe autant que la sienna propre.
Du moine, ne soyez pas de votre côté inquiète de sa situation extérieure. Je ne peux pas lui ôter cette peine si profonde, si légitime et si durable; mais je puis du moins soigner sa santé et l'entourer d’autant d’affection et de précaution que vous le feriez vous même.
C’est un devoir bien doux que je me suis imposé avec bonheur et auquel je ne manquerai jamais.
Je vous le promets, Madame, et j’espére que vous avez confiance en mon dévouement pour lui. Je ne vous dis pas que votre malheur m’a frappé autant que si j’avais connu l’homme admirable que vous pleurez. Ma sympathie, quelque oraie qu’elle soit, ne peut adoucir ce coup terrible, mais en vous disant que je consacrerai mes jours à son fils, et que je le regarde comme le mien propre, je sais que je puis vous donner de ce côté — la quelque tranquillité d’esprit. C’est pourquoi j’ai pris la liberté de vous écrire pour vous dire que je vous suis profondément dévouée, comme à la mère adorée de mon plus cher ami.
George Sand“.