Strona:J. I. Kraszewski - Wspomnienia Odessy, Jedysanu i Budżaku T.III.djvu/18

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31 LIPCA.

Między niemi wyrosł peresy, wysepką piasczystą, na trzy i trzy ćwierci wersty długi, a pół wersty széroki, zupełna ława piasku.
Obok Limanu dniestrowego, jest drugi zwany budżackim, niechybnie dawniéj jedną z nim całość składający: dziś także prze-

    man situé sur la rive droite, est barré á son embouchure par un bane de sable qui ne laisse deux issues á ses eaux. Celle de la droite se nomme passe de Constantinople, l’autre passe d’Oczakow. La première a cent quarante ou cent cinquante toise, et la seconde quatro vingt seulement de largeur. Celle de ce fleuve est de plus de deux lieues au dessus de ce banc, ou il entre et se confond dans le lac Ovidove, que les geographes en ont separé sans raison. Les batimens ne pouvant remonter á Akerman, jettent l’ancre sur sept á huit pieds d’eau au-dessus de la première de ces bouches. Ils reçoivent dans ce mouillage, par des petites chaloupes ou bateaux, leurs chargemens consistant engraines, laines, beurre, cuirs, vins et bois qui descendent le fleuve. On mouille aussi en dehors de deux passes, quoiqu’on y soit sans abri. Près de celle de Constantinople, les turcs avaient fait pendant la première guerre, un fort ou batterie en terre dont il ne reste plus que les ruines. C’est lá que les batimens viennent faire leur eau dans une bonne fontaine revetue cu maçounerie,—