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IV.

WALC DEMONÓW
Z FERDYNANDA SCHMID’A (DRANMOR’A).


Je sais l’art d’évoquer les minutes heureuses,
Et revis mon passé blotti dans tes genoux.
Car à quoi bon chercher tes beautés langoureuses,
Ailleurs qu’en ton cher corps et qu’en ton coeur si doux?
Je sais l’art d’évoquer les minutes heureuses!

Ces serments, ces parfums, ces baisers infinis,
Renaitront-ils d’un gouffre interdit à nos sondes,
Comme montent au ciel les soleils rajeunis
Après s’être lavés au fond des mers profondes?
— O serments! ô parfums! ô baisers infinis![1]

Ch. Baudelaire.


Quand je serai couché dans la froide tombe,
Dans cet affreux cercueil qui me glace d’effroi,
Bon ange! vous, ma douce colombe,
Pensez souvent à moi!

Oui, pensez à celui dont la triste vie
Ne fut guère que tourments et folles erreurs,
Et sur ma tombe, ma pauvre amie,
Venez jeter des fleurs!

Et dites à Dieu, chère âme tremblante,
Quand pour notre salut vous l’aurez imploré,
Que c’est Lui qu’en son oeuvre si charmante,
En vous j’ai adoré.

D.


Duszny to letni był wieczór...
Zbita w pośpiechu

  1. Przypis własny Wikiźródeł Je sais l’art d’évoquer les minutes heureuses... (franc.) — dwie ostatnie strofy wiersza Charlesa Baudelaire'a Le Balcon, należącego do zbioru Kwiaty zła (grzechu).