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RÉSUMÉ

Parmi de nombreuses interprétations de la preuve ontologique de Saint Anselme on a choisi trois, à savoir l’interprétation de M. Cappuyns, E. Gilson, N. Malcolm. Dans ce résumé on insiste particulièrement sur ces trois interprétations parce qu’elles constituent un point de départ pour les analyses concernant le Proslogion.
Après avoir résumé les résultats des recherches concernant le problème de l’interprétation de la preuve ontologique de Saint Anselme et après avoir analysé encore une fois le texte du Proslogion, M. Cappuyns ajoute que la preuve consistée dans l’élaboration de deux notions désignant le même objet, et plus précisément dans le passage de la notion où l’existence de Dieu n’est pas contenue de manière explicite, à la notion où l’existence de Dieu est vraiment explicitée.
E. Gilson souligne la valeur des analyses d’Anselme dans le De veritate. Selon Gilson Anselme en prouvant l’existence de Dieu prouve par le fait même qu’il est impossible de ne pas l’affirmer. Cette impossibilité résulte pour Anselme de l'analyse des relations de rectitudo qui font une succession d'effets et de causes en commençant par le mot, pour finir par Dieu, en passant par la notion, la chose, et l’idée. Le mot est constitué dans sa rectitudo par la notion, la notion par la chose, la chose par l'essence, l’essence par l’idée. L’idée réalise, la pensée de Dieu. Dieu n'exprime aucune rectitudo. Si donc le mot existe, Dieu existe également comme cause conditionnant la succession de rectitudo. Cette affirmation d’Anselme s'appuie sur la conviction que „la nécessite ontique précède la nécessité noetique”. Si les notions existent, elles ont une cause. S’il y a une existence des choses, cette existence a une cause, Dieu, qui ne peut pas ne pas exister.
Les points qu’on vient de souligner nous intéressent d’autant plus que N. Malcolm en discutant la preuve ontologique de Saint Anselme insiste sur le problème de la nécessité de l’existence de Dieu. Dieu est l'être qui ne support pas la notion d'une existence contingente. L’existence de Dieu est donc ou bien logiquement impossible ou bien logiquement nécessaire.
Il résulte de ces analyses qu'on peut aussi bien parler de la „notion de l’existence” découverte ainsi dans le Proslogion, que de la „notion de Dieu”. On ne peut pas opposer la „notion” à Inexistence”., mais on peut opposer la „notion d'existence” à ce qui existe et la „notion de Dieu” à ce que désigne cette notion.
Anselme procède par voie de négation dans le Proslogion, il l’emprunte à la théologie négative du Pseudo-Denys. La voie de négation est pour Anselme la méthode qui lui permet de construire les notions concernant Dieu. Grâce à cette’ voie Anselme s’est forgé la notion de l’existence la plus parfaite. En niant la notion de l’existence contingente connue dans les choses il obtint la notion de l'existence infinie. A cette notion fondée sur la théorie de la rectitudo, doit de toute nécessité correspondre l’objet désigné. En recherchant cet objet désigné, ens quo maius cogitari nequit, c'est-à-dire l'objet existant de la façon la plus parfaite et en voulant le saisir dans ses traits constitutifs, Anselme a réussi à atteindre la notion de Dieu. Il a reconnu que seule la notion de Dieu reçue de la foi fait