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RÉSUMÉ

Selon Henri de Gand l’intellect humain, après avoir connu un être dans une première saisie par les sens, saisit immédiatement, dans un deuxième acte de connaissance, la vérité de la chose. La vérité de la chose consiste à trouver dans la chose sa ressemblance avec l’idée-exemplaire. En contemplant donc la notion de la vérité, l'intellect voit, à travers cette notion, et la chose et l’idée-exemplaire, et en même temps Dieu, étant donné que les idées-exemplaires existent dans l’esprit divin. La question est de savoir si les idées exemplaires existent. Henri de Gand répond affirmativement, car nous constatons l'infaillibilité de la vérité. Cette infaillibilité ne peut être assurée ni par la chose changeante ni par l'âme, changeante elle aussi. La raison de l’infaillibilité de la vérité existe donc en dehors de la chose et en dehors de l'âme. Elle est précisément l’idée-exemplaire.
Toute cette étappe du raisonnement d’Henri fait partie du „proprie scire” de l'homme. Elle embrasse la connaissance de la vérité infaillible et même celle de Dieu qui est vérité pure.
En tant que sujet des idées-exemplaires, Dieu est une sorte de vérité pure qui diffère de l’essence de Dieu elle-même. Ce n'est donc que la vérité pure synonyme de l’essence de Dieu qui échappe à l’emprise des forces naturelles de l'homme; il faut que celui-ci ait recours à l’„illuminatio”.
Telle est l’interprétation de la pensée d'Henri, vue à travers ses textes, que présente cette dissertation. En conséquence l'auteur se met en opposition avec presque tous les historiens de ce philosophe qui l'ont interprété d'une façon sensiblement différente. Il s’agit évidement toujours du problème de l'indépendance de l'intellect humain dans la connaissance de la vérité pure.
L’article „Est-il possible selon Henri de Gand de connaître la vérité pure sans avoir recours à l’ „illuminatio” qui est un résumé détaillé de ce livre va paraître en français dans la revue „Mediaevalia philosophica polonorum”, (1961).