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rie de la contemplation, elle permet de constater l’existence chez Richard de toute une conception de la réalité connaissable. Cette conception est une vraie théorie métaphysique, laquelle, en admettant le principe d’une double participation comme un de ses principes essentiels, fait ipso facto éclater le néoplatonisme. L’authenticité de cette conception est défendue par: 1) la rectitude au point de vue méthodique de l’analyse appliquée à la definition ainsi qu’à la théorie de la contemplation. 2) les textes de Richard lus de manière à faire apparaître des lacunes dans la structure logique de la théorie de la contemplation. 3) le comblement de ces lacunes par la théorie métaphysique qui a pu être reconstruite à partir des textes et qui nous fait connaître son système de contemplation. La justesse de cette reconstruction ressort des conditionnements historiques des idées de Richard, ainsi que de leurs conditionnements objectifs: 1) le point de départ empirique dans la connaissance des êtres, 2) la manière spéciale de comprendre la philosophie, la contemplation et la mystique propre au haut Moyen Age. 3) enfin le symbolisme du XII siècle. Dans ce symbolisme il ne s’agit pas tant d’affirmer que les choses parlent de Dieu par leur être même (car ceci est une thèse qui appartient plutôt au domaine de la contemplation, considérée comme discipline philosophique: symbolisme ontologique). Mais il s’agit d’affirmer que notre connaissance des choses est limitée par le symbole. Nous ne pouvons rien connaître de plus au sujet d’une chose que ce que nous en dira son symbole, par exemple nous ne pouvons rien savoir de plus sur les problèmes de la contemplation que ce qui nous est dit à se sujet par le symbole de la contemplation: l’arche de Moïse (symbolisme méthodique). Cette arche est donc comme un ensemble de problèmes que Dieu veut communiquer à l’homme au sujet de la contemplation. Le symbolisme est donc ici plutôt une question de méthode qu’une question d’ontologie.
Si donc on a réussi à justifier la susdite conception de la réalité, on a réalisé un apport positif à la solution des problèmes encore controversés sur Richard. On a trouvé que Richard a donné un nouveau système métaphysique, qui est une modification du néoplatonisme, qu’il a adopté une position empiriste en s’af-