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Son attention se concentre uniquement sur la contemplation où l’homme a de l’initiative. Il enseigne que dans l’acte de penetration cognitive des choses l’esprit connait et admire à la fois. L’admiration est l’oeuvre de l’amour. C’est lui en effet qui cherche Dieu en utilisant l’intellect, lequel découvre dans les choses ce qui en elles manifeste Dieu. L’amour est donc l’élément actif dans l’homme. Cet amour fait que l’intellect humain, qui est passif, entre avec la chose en un contact cognitif et admiratif à la fois. L’intelect perçoit alors que la chose n’est pas encore la plénitude de la Sagesse et de l’Amour qu’il cherche. L’amour fait alors que l’intellect, après cette première constatation, se tuorne vers une autre chose pour examiner si cette chose est la plénitude, quel’amour cherche.
L’étude d’une telle théorie de la contemplation force à admettre que la théorie est organiquement liée à un système métaphysique, constitué par un ensemble de jugements sur l’être, considéré du point de vue de ses raisons les plus profondes. La relation de l’homme à Dieu, qui est essentielle dans la théorie de la contemplation, ne peut être précisée d’abord et ensuite réalisée que lorsque l’intellect a pénétré par la connaissance tout ce qui est connaissable. Ce rapport de dépendance qui relie le succès de la contemplation à la connaissance des choses, montre, que les thèses sur la contemplation s’appuient sur des thèses ayant pour objet la réalité. Or, pour Richard, la réalité non seulement existe. Il connaît aussi le mode de cette existence. Il sait que toutes les choses indiquent Dieu par leur nature même. Il est donc conscient de leur structure et de la fin pour laquelle elles existent. En distinguant les sensibilia, intelligibilia, intellectibilia (PL 196 c72D). Richard constate l’existence d’un ordre hiérarchique des choses. En le constatant il doit également se rendre compte, quelles sont les raisons de cet ordre, et par cela même connaître les raisons explicatives de la structure de la réalité, prise dans sa totalité aussi bien que dans les êtres particuliers, qui le composent.
Les thèses formulées ci-dessus ne sont pas seulement des propositions déduites de la théorie de la contemplation et constituant des thèses explicatives postulées par cette théorie. Les thèses de la métaphysique de Richard ont été établies en partant de l’analyse de la définition de la contemplation et on s’appuyant sur