Strona:PL-Mieczysław Gogacz-Filozofia bytu w „Beniamin Major” Ryszarda ze świętego Wiktora.pdf/133

Z Wikiźródeł, wolnej biblioteki
Ta strona została przepisana.

3) que Richard ne s’est jamais occupé de philosophic Les deux derniers problèmes sont résolus du moment que le problème des objets contemplés reçoit une réponse positive. Le problème des objets contemplés constitue par conséquent le problème principal de notre travail. Les réponses éventuelles aux autres questions susdites dépendent de lui.
Quant au problème principal, il faut avouer que limportance de la question des objets contemplés dans la philosophie de Richard n’a pas été suffisamment remarquée. S’il s’agit des positions d’avant 1931, on trouve le problème des degrés de contemplation en plus de J. Ebner, déjà mentionné, par exemple chez R. Pourrat, K. Michalski, F. Hugonin, P. Andres ainsi que Thomas d’Aquin. Après la publication du travail de E. Kulesza. F. Cayré, J. Kleinz mentionnent les objets contemplés. Mais par exemple pour R. Lenglart, J. A. Robilliard. J. Châtillon, il est indifférent s’ils parlent d’objets contemplés ou de degrés de contemplation.
La question de la légitimité d’un examen historique et philosophique des textes ascétiques et mystiques de Richard n’a pas été discutée. Par contre, le problème de Richard philosophe a été traité et résolu: en sens négatif par E. Hauréau, E. Kulesza, en sens affirmatif par exemple par E. Hugonin, Cl. Baeumker, Th. Heitz. G. Grunwald, A. Dempf, J. Bernhart Beaucoup d’autres travaux du domaine de l’histoire de la philosophie et de la théologie, et spécialement les manuels adoptant une position moyenne.

Découverte de la conception de la réalité chez Richard.

Dans son Beniamin Maior Richard expose sa théorie de la contemplation. Selon lui la contemplation est de deux espèces:
1) c’est une opération de l’intelligence humaine, laquelle s’effectue de cette manière: l’intellect pénètre librement les choses qui lui indiquent Dieu, parce qu’en elles Dieu révèle sa Sagesse (PL 196, c 67 D, c l93 B).
2) c’est une opération de Dieu dans l’homme. L’homme ne fait que la recevoir passivement (PL 196 cl78 CD c78 B cl679 et 168D C188B).
Richard ne développe pas sa pensée sur ce second mode de contemplation.